Archive for the ‘communautés virtuelles’ Category

DESS 10, "que de flow !" Part. 1

DESS 11, "que de flow !" Part. 2

DESS 12, "que de flow !" Part. 3

DESS 13, "que de flow !" Part. 4

 

Pour conclure cette unité d’enseignement qui reste pour moi l’accomplissement du DESS : pourquoi ce titre de flow ? C’est en référence à l’enquête menée par Jean Heutte pour identifier les groupe qui fonctionnent et ceux qui fonctionnent moins bien. A la suite de son enquête, il en vient à élargir sur ce concept de flow que je traduirais volontiers par "pied total dans une activité, à tel point que le temps passé s’estompe dans la réalisation de la tâche"

 

On a tout vécu pour la réalisation de cette roadmap : le découragement, l’incompréhension, la rage, l’énervement, les enguelades, pour finir par un moment de grâce, la délivrance, l’enthousiasme, ce sentiment d’être porté par les dieux.

 

C’est vraiment un moment rare que nous avons vécu ce week end, et je crois que les autres membres du groupe seraient d’accord avec cette affirmation.

 

A ce moment-là, le DESS est fini pour moi, et je pense que c’est un sentiment partagé par les autres membres du groupe, d’autant qu’il va y avoir un moment de flottement dans le démarrage des deux dernières UE. Je pense que j’ai vécu ces deux dernières UE dans un état second, sans vraiment être engagé car il me semblait vraiment avoir atteint une sorte de perfection aussi bien dans le collaboratif que dans l’investissement personnel. C’est vraiment un sentiment étonnant.

 

A ce moment-là, je sais que j’ai atteint mes objectifs ! Je sais aussi que j’ai envie d’aller plus loin.

 

J’ai été au bord du gouffre en ue 161 et c’est les autres qui m’ont sauvé. Pour celle-ci j’ai été un des éléments moteurs. On ne peut juger quelqu’un ou quelque chose sur un seul fait segment d’un tout qui nous échappe mais vraiment sur la globalité.

DESS 10, "que de flow !" Part. 1

DESS 11, "que de flow !" Part. 2

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DESS 13, "que de flow !" Part. 4

 

Jusqu’à présent, tout va bien, on maîtrise. L’analyse des besoins est passée et on sait qu’on a réussi !

 

Nous devons ensuite faire une roadmap et là ça va coincer mortellement.

 

C’est quoi ce truc là ?

 

Pendant toute la semaine, on va chauffer sur le wiki, pas mal s’énerver dans les forums, et construire quelque chose qui va ressembler à l’étude des besoins en sachant tous qu’on fait fausse route mais sans savoir vraiment pourquoi ?

 

Le vendredi soir, chat avec la prof, le dossier est à rendre le dimanche. On cause avec elle mais on comprend toujours pas et on sent qu’elle se rend compte de l’impasse dans laquelle on se trouve. En parallèle, on est sur MSN messenger, on critique, on crie, on essaie des solutions sans suite. Il est 23 heure et on a rien. On va donc tout reprendre à zéro. Je suis sur le wiki et je transcrits les indications des copains qui m’arrive de MSN. Ma seule contribution : « raffraichissez vos navigateurs ! »

 

A 1 heure du mat, on laisse tomber, on a quelque chose de bancal, mais qui commence à ressembler à quelque chose. On a des pistes : Anne va faire le Gantt, Yassir le chiffrage.

 

Je sens pourtant qu’on est pas loin. A 6 heure du mat, le samedi, je suis réveillé. J’ai l’inspiration, je vais reprendre le problème et proposer autre chose : un bête enchaînement des actions permettant la mise en place de cette communauté de pratiques (réunion en présentiel, formations, kick off etc.), avec indication du rôle de chacun (membres, animation, coaching, parrainage etc.) et évolution des relations des uns par rapport aux autres ainsi que le rôle du consultant dans l’accompagnement et la croissance de la communauté.

 

C’est accepté par les copains, car fondamentalement, on attendait tous quelque chose de ce genre. Ils vont ensuite grandement améliorer ce document de départ. A 14 heures, on a les trois documents majeurs (enchaînement des actions, gantt, chiffrage), le reste est sur les wiki pour proposer l’alternative technique (il me semble que c’est Martine qui s’y colle). Je propose en plus un schéma mettant en avant la structuration de notre communauté, par rapport à Probat et par rapport aux clients.

 

Tout colle, comme par miracle. On rend à temps – Roulez jeunesse !

 

Le CIEL

 

Bon, on va avoir un CIEL, la prof nous propose l’étude de cas faites par nos consultants (vous vous souvenez, « soleil levant ») et nous demande (en fait individuellement puisque le CIEL est un exercice en ligne solitaire), en deux heures, d’évaluer leur solution.

 

Je ne résiste pas au plaisir de citer mon introduction, qui va vous donner le ton de mon devoir, celui d’un subordonné de haut rang qui répond à sa patronne en utilisant un ton de connivence alors que je suis en même temps un étudiant qui passe un examen pour l’obtention d’une unité d’enseignement et qui s’adresse à sa prof sur un ton de copinage qui peut déplaîre (mais j’adore ce genre de carambolage et j’y résiste toujours difficilement, surtout quand il y a des enjeux)

 

« Chère amie, vous me demandez, comme d’habitude, une analyse pour hier, sur le document que vous venez de recevoir de la part de Monsieur Lavoie. Je vous fait une analyse à la volée, au fil de la lecture. Si vous le désirez, je vous ferai une analyse plus fine mais il me faudra un peu plus de temps. »

 

La note : 18 / 20 (là je vais pas me gêner pour la dire !)

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Cette page vient d’être augmentée est mise à jour le 10 janvier 2007

 

Dispositif principal

Après le hors d’oeuvre, plat principal : chaque groupe de 6 va devoir se positionner dans une démarche commerciale comme étant à la fois le client d’un groupe et le consultant du troisième. Le client va proposer une situation propice à la réalisation d’une communauté virtuelle, alors que le consultant va se définir comme une web agencie spécialiste des communautés virtuelles. Une fois les descriptifs constitués, le groupe 1 devient client du groupe 2 et consultant du groupe 3 etc.

En tant que consultant d’un groupe, nous devons favoriser l’expression des besoins et conduire une mini étude d’avant-projet. En tant que client, nous devons répondre aux questions émanant de notre consultant (suis-je clair ?). C’est véritablement du collaboratif pur où chacun fait tout.

Nous devons donc proposer une étude de cas à un groupe et présenter notre consulting web agencie à un autre qui va être en charge de traiter l’étude de cas qui va nous être proposée.

Nous sommes les clients

 

Bon l’étude de cas que nous devons créer, c’est Anne qui va en trouver la ligne directrice : un besoin de collaboration entre une usine française et des clients japonnais occasionnant un transfert de technologie. Il va s’agir d’une collaboration triangulaire : une équipe support restant en France, une équipe opérationnelle au Japon et l’équipe des clients japonnais. Ce sera à l’autre groupe (nos consultants) de proposer la communauté virtuelle à mettre en oeuvre qui s’appellera, euh… « Soleil Levant ». Nous devons également proposer une fiche de notre entreprise dont se serviront nos consultants.

 

Donc deux fiches à créer. Rien de plus à en dire.

 

Nous sommes les consultants

 

Nous avons donc élaboré une fiche (page d’accueil web) présentant notre web agencie « cyber consulting » (là, on a bien déliré dans le langage marketting) avec comme commercial chargé des relations avec nos clients (un groupe de travail) : madame Fouji. L’objectif de cet exercice est bien entendu, outre l’utilisation du langage marketting, de nous projeter dans notre activité.

Nous allons travailler pour la société Probat, une entreprise spécialisée dans le BTP qui doit étendre à la France entière, la vente d’une solution logicielle de gestion de commande qui est, pour l’heure, uniquement commercialisée en Île de France. Il faut donc embaucher des commerciaux qui vont être managé par le commercial francilien.

Un premier aspect de la problématique de cette étude de cas est : comment transférer des connaissances acquises par un individu à une équipe, sur un espace géographique distant et constituer, entre autre un argumentaire de vente partagé ?

Un second aspect est : comment faire travailler à distance des individus pour qui la non divulgation d’informations, notamment de leur carnet d’adresses et de leur techniques de vente, est la garantie de leur succès individuel et la marque de leur employabilité ? Il s’agit pour eux d’une donnée stratégique, comment alors les inciter à collaborer ?

Un dernier aspect concerne le rôle tenu par le commercial francilien : collègue, chef, facilitateur, personne ressource, animateur de la communauté dans un premier temps… Ce n’est pas simple.

Nous devons donc, dans un premier temps, faire l’analyse des besoins tel que nous l’avons vu dans l’ue 161. Pas de soucis ; dossier rendu en temps et en heure.

Rien à dire !

 

DESS 10, "que de flow !" Part. 1

DESS 11, "que de flow !" Part. 2

DESS 12, "que de flow !" Part. 3

DESS 13, "que de flow !" Part. 4

 

Autant, j’ai (nous avons) eu beaucoup de mal avec l’ue 161 autant l’ue 165 va être un bonheur total. Je crois que son déroulement doit être l’exemple type du projet réussi en groupe. Il y a tout eu, la vision, les difficultés et les solutions innovantes construites en groupe, le conflit cognitif entre pairs ; à titre personnel le sentiment de maîtriser et d’apporter une plus value au groupe.

 

Outre le travail que nous avons fourni, j’ai apprécié le dispositif défini par les deux profs qui tout en restant dans la trame déjà vue ici, a aussi innové en pratiquant pour l’étude de cas centrale un maillage entre les trois groupes de 6 mis en place à l’occasion (voir plus bas).

 

Allez, on commence ! Rendez-vous est pris avec la traditionnelle salve de documents à lire (très abordables sauf un) pour nous permettre de faire la part entre communauté de pratiques, communauté d’intérêts et communauté de projets.

 

  • Une communauté de pratiques est un ensemble de personnes qui discutent sur une pratique, en général, professionnelle.
  • Une communauté d’intérêt regroupe les personnes qui ont un intérêt en commun (lecture etc.)
  • Une communauté de projet est formée dans un temps donné pour la réalisation d’un projet.

Cette UE va être l’occasion de découvrir mayetic village. Comme je suis sur Open Office, et que MV ne reconnaît que microsoft, autant vous dire que je vais pas apprécié du tout et on est quelqu’uns comme ça. De manière générale j’ai eu beaucoup de mal avec cet environnement. J’avais déjà eu l’occasion de tester quickplace quelques années auparavant et je n’avais pas le souvenir d’un outil aussi lourd.

 

Trois groupes de 6 sont constitués qui vont donner lieu à un travail coopératif dans un premier temps et ensuite à un travail collaboratif avec maillage entre les trois groupes.

 

En guise de hors d’oeuvre, nous devons choisir trois communautés existantes sur le web qui répondent chacune à la définition des différentes communautés. Ensuite nous devons réaliser en groupe de deux une présentation d’une des trois communautés. Avec Sandrine, on va décrire la communauté de pratiques enseignant-documentaliste dont je suis un des membres.